Croix en fer forgé, de couleur noire. Les extrémités ont des sortes de capuchons. Au centre, un coeur peint en rouge vif, et émettant des rayons. À son extrémité supérieure, on peut lire « DIEU », et dans la branche horizontale, « PREMIER SERVI ». Cette croix est plantée sur la terre qui appartient actuellement à Roger Daigneault, mais c’était Louis Daigneault, père de Roger, qui possédait cette ferme quand la croix a été érigée. Louis D. a vendu sa terre à Denis D., son fils, qui, à son tour, l’a vendue à son frère Roger. C’est Dollard Brisson qui aurait défrayé les coûts de ce monument. Mais la base de ciment a été payée par Louis Daigneault. On ignore la date de l’érection, le nom de celui qui a fabriqué cette œuvre et les motifs de cette érection.
Croix de métal, de couleur noire, sur un socle de ciment peint en rouge. Les éléments sont ajourés et décorés. Les bouts ont un ornement en forme de trèfle (?). Au centre, un coeur rouge vif rayonnant. Cette croix est à côté de la résidence du 144, rang Double, et serait sur la propriété de Michel Decelles, au 140, du même rang. Elle est située dans un terrain où on trouve de beaux arbres adultes. On dit que c’est Charles-Émile Decelles qui aurait fait ériger cette croix.
Jean-Paul Lasnier, qui fut maire de la municipalité pendant plusieurs années, fit promettre à Maurice la restauration de ces deux croix : la croix de chemin du rang de la Rivière est et celle du rang Double. La Fabrique, dont Maurice Gagnon est président, prend charge de cette tâche. En 2006, Maurice se trouve des alliés dans cette tâche délicate, il s’agit de Richard Ostiguy et de Carmen Rousseau-Ostiguy. À eux trois, ils procèdent à la restauration de ces objets qui font partie du patrimoine de la municipalité. C’est ainsi que ces croix de chemin de Sainte-Brigide ont connu une cure de jeunesse. Pour la croix de la Rivière est, c’est avec l’aide de la machinerie de Roger Daigneault que la croix a été déboulonnée de sa base, transportée à l’atelier de Richard Ostiguy à Saint-Césaire, décapée de sa peinture originelle, réparée et repeinte. Toujours avec l’aide de Roger Daigneault, la croix retrouve son socle et tend ses bras sur la route qui passe devant elle. Il importe de signaler le travail bénévole de tous ceux qui ont accompli ce travail de restauration. Quant à la croix du rang Double, c’est avec l’aide de la machinerie de Sylvain Tétreault, que la croix a été déboulonnée de sa base, transportée à l’atelier de Richard Ostiguy à Saint-Césaire, décapée de sa peinture originelle, réparée et repeinte. Toujours avec l’aide d’Arthur Tétreault, la croix retrouve son socle et depuis regarde passer les autos. Il importe de signaler le travail bénévole de tous ceux qui ont accompli ce travail de restauration.
C’est ainsi que ces croix de chemin de Sainte-Brigide ont connu une cure de jeunesse. Signalons notamment le dévouement de Maurice Gagnon, de Richard Ostigny et de son épouse Carmen.
Luc Lewis (Cordial merci à Maurice Gagnon pour sa collaboration.)