Dans le cimetière, au bout du chemin de l’entrée, se dresse une grande croix de ciment, de couleur grise, haute de quinze pieds, solidement posée sur un double socle de pierres. Dans ce cas-ci, on ne peut pas parler d’une croix de chemin, mais ce monument mérite quand même de faire parler de lui dans les Minutes du patrimoine.
Imposante par sa hauteur et en excellent état, elle domine les pierres tombales.
À l’entrecroisement des axes, on peut lire les lettres « JHS » , sicle latin : Jesus Hominum Salvator, qui signifie Jésus, Sauveur des hommes.
À son pied, il y a une plaque commémorative où est inscrit :
Paroisse de Ste-Brigide d’Iberville.
Érigée canoniquement le 23 mars 1848 par Mgr Bourget, évêque de Montréal.
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Cimetière neuf érigé le 23 avril 1909 par Mgr A.-X. Bernard Évq. Hyacinthe.
Il y a quelque trois ans, la croix avait une fâcheuse tendance à pencher vers l’arrière. Maurice Gagnon, Jacques Charbonneau et Richard Ostiguy se sont fait un devoir de la corriger de cette tendance. Depuis lors, la croix a retenu la leçon et elle se dresse droit au milieu des pierres tombales.
Ce cimetière, on le dit « neuf » , car il est le troisième de la paroisse de Ste-Brigide. Le premier était situé en l’emplacement de l’ancien presbytère (c.-à-d. la propriété actuelle de Michel Auclair et de Manon Guay).
Le deuxième était là où est l’actuelle école Notre-Dame-du-Sourire.
Chaque fois que l’on fermait un cimetière, on transférait les ossements dans le nouvel emplacement. Mais la rumeur veut que l’on oubliât quelques éléments humains dans l’ancien enfouissement.
Le cimetière est la propriété de la Fabrique de Sainte-Brigide.
Luc Lewis.
Merci à Maurice Gaganon pour sa collaboration dans l’élaboration de cet article.