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Vous êtes ici : Accueil / Les minutes du patrimoine / 124 – Léonard Boulais, agriculteur modèle – 2e partie

124 – Léonard Boulais, agriculteur modèle – 2e partie

26 avril 2021 par Jarold Dumouchel

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Si toutes ces améliorations ont pu être réalisées, c’est précisément parce que les revenus de la ferme avaient préalablement été améliorés par la mise en pratique des bonnes méthodes de culture, par l’amélioration quantitative et qualitative du troupeau, par l’organisation d’une porcherie imposante par le nombre de sujets qui en sortent tous les ans et par la culture de quelques arpents de tabac.

La ferme a la même grandeur qu’il y a 12 ans mais sa capacité a au moins doublé sous la régie de son nouveau propriétaire. Par exemple, le premier hiver que le couple y a vécu en 1947-48, on comptait dans l’étable : 9 vaches, 2 taures, un taureau, 2 génisses et 40 porcs. Onze ans plus tard, soit l’hiver dernier, le cheptel était passé à 30 têtes.

Comme il est intéressant de savoir comment on peut s’y prendre pour au moins doubler la production d’une ferme, voici comment Léonard Boulais a procédé et comment il cultive aujourd’hui ses 86 arpents de terre. Il faut savoir qu’il s’agit d’une bonne terre franche exceptionnellement bien égouttée; elle est en effet traversée par trois cours d’eau (deux artificiels) et l’inclinaison du terrain est bonne, deux raisons qui feront probablement bientôt de M. Boulais un adepte du drainage souterrain. Premièrement, le pâturage est en dehors de la rotation, de même que la plantation de tabac. Ce qui reste, soit 60 arpents, est cultivé selon un assolement de cinq ans, lequel comprend deux années de céréales et trois années de foin.

Sole 1.
On ne rencontre pas tellement souvent des cultivateurs qui cultivent des céréales deux années consécutives sur une même sole. Léonard Boulais le fait d’une façon un peu spéciale : il sème, en même temps que de l’avoine Garry, de la graine de trèfle d’odeur, lequel a d’abord pour but d’inoculer le sol et de le préparer ainsi à recevoir la luzerne; ce trèfle d’odeur est ensuite brouté après que la récolte des céréales a été faite puis il est enfin enfoui lors du labour d’automne dans le but de relever le niveau de matière organique du sol. Cette sole où on trouvait jusqu’ici un à deux arpents de tomates (il a manqué son coup l’an dernier et n’en cultivera plus) fournit donc, en plus d’une récolte d’avoine, un peu d’herbe pour les animaux et un engrais vert qui est de l’argent déposé dans la banque du sol.

Sole 2.
La deuxième année est encore une année de céréales (avoine Beaver) qui servent de plante-abri aux plantes fourragères; celles-ci sont semées au taux suivant : 6 livres de mil Climax, 5 livres de luzerne Vernal, 4 de trèfle rouge Lasalle, 1 de trèfle Alsike et ½ de ladino. Cette sole est fertilisée au rythme de 250 livres de 4-24-20 à l’arpent et elle reçoit une application de 3 tonnes de chaux à l’arpent à chaque tour de rotation. On notera qu’aucune application de fumier n’est faite ni sur la sole 1 ni sur la sole 2.

Sole 3.
La première année de foin est mise dans le silo (en partie). Le foin mis en silo peut être coupé plus à bonne heure, ce qui donne à cette prairie de meilleures chances de donner un regain hâtif en raison de l’affaiblissement des pâturages réguliers. Ce regain est récolté soit comme foin de deuxième coupe, soit comme pâturage si besoin il y a. C’est sur cette sole que va la majeure partie du fumier, en application hâtive au printemps; la sole est toujours couverte en entier et la balance du fumier va sur les soles de quatrième et de cinquième année. Si M. Boulais peut en couvrir d’aussi grandes étendues, c’est que les porcs en fournissent passablement; 25 arpents ont été « garnis » l’an dernier.

Colombe Martel, avril 2021
Source : collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2442080/Le Bulletin des Agriculteurs/Juin 1959

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17 novembre 2022 Par Jarold Dumouchel

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