Il s’agit d’une usine où l’on fabriquait du charbon de bois à partir de la tourbe. La photo montre un bâtiment tout en longueur fait de plusieurs sections, avec un étage. La toiture de la partie principale semble être en tôle. Elle est percée de quatre évents et d’une grosse cheminée qui a un abri. La première partie a six lucarnes en pignon et une échelle s’étend sur le toit. Au rez-de-chaussée, on voit plusieurs fenêtres, une porte blanche au centre. À gauche, en avant de l’usine, s’élève une autre bâtisse au toit plat, avec une porte, une corniche et une fenêtre à carreaux, à gauche de la porte. Derrière ce construit, un autre bâtiment a un toit plat aussi avec trois fenêtres tout en hauteur. Derrière cette usine se dressent trois cheminées. À droite de la photo, il y a un bâtiment plus haut que large avec deux fenêtres en façade et une citerne sur le toit. À ses pieds, une petite bâtisse au toit en pignon avec deux fenêtres. Le terrain devant ce complexe semble être à l’abandon. Un homme debout avec un chien semble se laisser photographier. Sous la photographie originale, on pouvait lire : l’usine de charbon de terre noire en 1915. Courtoisie de M. Lorenzo Lemaire.
L’usine appartenait à Patrick Reynold. Elle était sur les lots 372 et 373. Elle a déjà employé 250 ouvriers. Elle fabriquait des briquettes qui servaient de charbon de bois. Elle cessa ses opérations en 1918.
La photo ci-contre montre l’intérieur de l’usine : on y voit cinq hommes auprès de machines. La pièce est éclairée par deux fenêtres, l’une à droite, l’autre au fond. À gauche, une grosse chaîne pend du plafond.
On ne peut identifier les ouvriers ni la nature des machines. Il y avait, paraît-il, de l’électricité dans cette usine ( comme le laissent croire les ampoules pendues au plafond) avant qu’il y en ait à Sainte-Brigide.
Luc Lewis et Claude Neveu. Photos du Fonds de la Société du patrimoine de Sainte-Brigide.
Mai 2013.