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Les élections à Sainte-Brigide et ailleurs.

20 mars 2014 par patrimoinestb

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Lorsque les premiers colons, nos ancêtres, s’implantèrent sur le sol brigidien, en 1815, ils relevaient d’un seigneur, Sir John Johnson, qui leur concéda des terres dans sa seigneurie de Monnoir, laquelle comprenait les municipalités actuelles de Marieville, Mont-Saint-Grégoire, Sainte-Brigide-d’Iberville, Sainte-Angèle-de-Monnoir, une partie de Sainte-Sabine, une partie de Saint-Césaire et une partie de Farnham. Le seigneur agissait en maître sur son territoire; il décidait de l’emplacement et de l’ouverture des chemins, des travaux à effectuer sur les cours d’eau, etc.

En 1845, il accepta d’accorder aux résidents de Marieville et de Sainte-Brigide (Sainte-Angèle n’existait pas encore) la permission de se choisir

un conseil municipal d’une municipalité qui prit le nom de « Conseil Municipal des paroisses Unies de Sainte-Marie de Monnoir et de Ste-Brigide de Monnoir ». Cette municipalité avait sept conseillers, cinq pour Marieville et deux pour Sainte-Brigide. À l’intérieur de ce conseil, on a choisi un maire, Joseph-TreffléFranchère de Marieville, et un maire suppléant, William Creran de Sainte-Brigide. Ce conseil municipal dura de juillet 1845 à septembre 1846. On abandonna les paroisses unies pour former deux municipalités distinctes.

On forma alors la municipalité de Sainte-Brigide de Monnoir avec la structure qu’elle a encore aujourd’hui. Cependant le mode électoral était très différent à cette époque. Il était le même pour tout le Canada; que ce soit pour des élections fédérales, provinciales ou municipales.

N’avaient droit de vote que les tenants « feu et lieu »; c’est-à-dire les hommes de plus de vingt et un ans, propriétaires et demeurant sur leur propriété. En étaient exclus les hommes locataires, les fils demeurant sur la propriété de leur père et toutes les femmes à une exception près; en effet, pouvaient voter les veuves non remariées qui étaient propriétaires.Toutes les personnes qui tenaient feu et lieu devaient se présenter au lieu fixé pour la votation. Le président d’élection déclarait la période de vote ouverte et les électeurs s’avançaient un par un devant le président d’élection, déclinaient leur nom et leur adresse et disaient « à haute et intelligible voix » pour qui ils votaient. Toute la salle était ainsi au courant du résultat du vote au fur et à mesure du déroulement. Le vote cessait quand il se passait une période d’une heure et une minute sans que personne ne se présente pour voter.

Lorsqu’un candidat avait la majorité des voix, il engageait des fiers-à-bras pour bloquer les portes de la salle de votation avec l’ordre de tenir une heure et une minute. Les autres candidats avaient aussi leurs gros bras pour forcer l’ouverture des portes; si on réussissait à y entrer, le vote reprenait et il durait tant qu’il n’y avait pas une heure et une minute sans électeur. Le vote pouvait ainsi durer plusieurs jours…Cette manière de voter dura jusqu’en 1905 où une loi modifia le mode de crutin. À Sainte-Brigide, le premier maire élu au scrutin secret fut Jos-Louis Delorme, forgeron, qui fut maire de 1906 à 1911, puis de 1917 à 1923.

Au Québec, il fallut attendre le gouvernement d’Adélard Godbout, en 1947, pour voir les femmes aller voter et plusieurs années après pour que le droit de vote soit porté à dix-huit ans. Quant au nom de la municipalité, un caprice du conseil municipal de 1954 changea le nom de Sainte-Brigide de Monnoir en Sainte-Brigide-d’Iberville.

Claude Neveu. Mars 2013.

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