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Requête provenant du RDAQ : Document 1 / 1
F00,S02,SS02,SSS19,D08
Photographies de la propriété patrimoniale du 410, rang des Écossais.
= Maison centenaire. Lot actuel 4 391 001, référence lot P-452. / Luc Lewis et Rita Boulais. Photos de Marc Drouin.. - 2012/03/03 - 2012/04/18 - 2016/06. - 9 photographies : Photos couleurs numérisées. - 5 documents textuels : Texte numérisé.

Histoire administrative :
Description de Luc Lewis et Catherine Bergeron.

Portée et contenu :
1- Description: Maison unifamiliale, style cottage, en clins d'aluminium blancs, avec cusine d'été à gauche. La toiture est en bardeaux d'asphalte noirs. En façade, on voit à l'étage deux fenêtres. La porte principale est sur un perron avec rampe, et protégée par un toit que portent deux colonnes de fer forgé. Le dessous du perron est caché par un treillis gris. Deux fenêtres percent aussi le mur du devant. La cuisine d'été est moins élevée que la demeure principale et a le même type de toiture. Une galerie couverte court tout le long de sa façade. Il y a porte et fenêtres. Au fond de la cour, à gauche, se dresse une grande remise avec pignon et étage. Deux grandes portes et une petite de couleur bleu ciel attirent l'attention. Une pelouse couvre le terrain devant la demeure et poussent aussi des arbres adultes.


2- Les installations de la ferme. Une grange en tôle. Une étable en cône français, en planches de bois et toit en tôle. Laiterie.


3-Une étable traditionnelle avec son fénil, et un prolongement à l'arrière du même style. Le toit en tôle est du type cône français et percé de 2 évents et d'une lucarne à pignon avec saillie du toit. Les murs sont en planches de bois placées à la verticale. La façade revèle l'état de démembrement de la batisse, des panneaux ont été posés pour boucher les trous. On y voit une porte condamnée et deux fenêtres. Des objets non identifiables encombrent le sol. Le côté droit montre une allonge qui servait de laiterie, qui est couverte de tôle. Trois fenêtres de l'étable percent le mur. Vieille grange. Vieille étable.
Au fond, une construction plus récente en tôle grise avec une grande porte brune prolonge le bâtiment. Des fils électriques pendent entre le poteau et l'étable. À droite, il y a une petite construction de peu de hauteur dont le toit est en pente à partir de l'étable. Le devant de ce construit est dans un piteux état. Un arbre étend ses branches dénudés comme pour cacher le bâtiment.



4- Même bâtiment vu de plus près.


5- Autres photos.


Cette propriété est au nom de Marcel Viens.


6- Historique: Le propriétaire est toujours Marcel Viens.
Le plus ancien connu de cette demeure serait Josepoh Leblanc.

7- Photos prises par Marc Drouin en 2016.


8- Bureau d'enregistrement d'Iberville, Index des Immeubles.
Pages 1 et 2.


Si on décode bien le Registre foncier de Québec, on a les données suivantes concernant cette propriété. En 1889, Joseph Leclair ? en serait le propriétaire, qu'il vend à Hormisdas Gladu en 1905. Elle est propriété de Médérise Bouvouloir cette même année. Par testament, cette propriéte appartient à Amédé Ponton, en 1934. Le proriétaire en 1934 est Lucien Viens et, en 1973, Marce Viens, l'actuel propriétaire.

9- Autres informations: Le propriétaire Marcel Viens accepte que sa maison fasse partie des activités patrimoniales prévues. Il raconta à Catherine Bergeron qu'il a toujours resté à Sainte-Brigide, qu'il n'a jamais déménagé. Il mentionna aussi que c'est son père qui a refait la couverture de la propriété dans les années 1950. Avant que son père n'acquiert la maison, elle était abandonnée depuis un certain temps.

10- Vue aérienne de la ferme en 1990. Ste-Brigide 1846-1996.


11- Vue aérienne en 2016, Google Earth.


12- Maison patrimoniale en 2016.

Maison centenaire sise sur le lot actuel 4 391 001, référence lot P-452 (ancien lot).
Le plus ancien propriétaire connu de cette demeure serait Joseph Leblanc vers 1883. Les autres propriétaires seraient : P.-A. D'Artois, Hormidas Gladu (1905), Médérise Bonvouloir ( 1905), Dame Médérise Bonvouloir (1914), Amédé ou Armand Bonvouloir (par testament), Armand et d'Orient Ponton (1934), Lucien Viens exploite la ferme juqu'en 1966, et Marcel Viens prend la relève. La ferme familale est vendue en en 1991. Marcel arrive la maison familiale.

Si on fait exception de la grande lucarne avec ses deux fenêtres, qui serait un ajout à la construction ancestrale, cette propriété, avec son annexe qui était une cuisine d'été, offre les caractéristiques de la demeure rurale typique. Son corps principal en rectancle avec son toit jadis en double versant droit en pente vers le chemin révèle son ancienneté. Élément que l'on ne trouve que rarement dans les maisons, même dans les maisons centenaires rénovées, c'est l'entrée par l'extérieur de la cave. Il serait fort étonnant de constater que ce sous-sol soit autre chose que ce qu'il fut à son origine, à savoir un endroit d'entreposage notamment pour les fruits et les légumes au cours des hivers.

Marcel Viens est conseiller municipal de 1979 -1993 et est propriétaire de cette demeure depuis 1966. Son père est marguillier de la fabrique à deux reprises, 1964 et 1965.

Cette demeure, pour avoir conservé les principaux traits d'une antique maison rurale, mérite de loger sous la banière des " maisons patrimoniales " de Sainte-Brigide.

13- Ces photos ont été prises par Marc Drouin en 2016 dans le cadre du projet «Bâtiments anciens».
Ferme laitière, toit de tôle en comble français à deux niveaux. Rallonge à l'entrée avec un toit en tôle à double versant, évent.



Notes :

Source du titre composé propre :
Titre propre d'après l'adresse postale.

État de conservation :
Bon état.

Restauration/conservation :
Numérisées.

Source immédiate d'acquisition :
Photos de Luc Lewis et de Marc Drouin.

Langue des documents :
Français

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