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135 – Sainte-Brigide et la Deuxième Guerre mondiale (2e partie)

26 avril 2022 par Jarold Dumouchel

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Le conseil municipal adopte la résolution suivante.
Considérant que, par son discours du 7 avril 1942 sur le plébiscite, le premier ministre du Canada, l’Honorable (sic) Mackenzie King, a affirmé ceci : les agressions de l’ennemi se sont succédé avec tant de rapidité dans tant de pays divers que personne ne peut prédire sur quel terrain la guerre va se propager l’an prochain, le mois prochain ou la semaine prochaine. Le danger nous menace à l’est comme à l’ouest. N’y a-t-il personne assez aveugle pour croire que ces pays agresseurs n’ont pas déjà jeté des regards de convoitise sur le territoire et sur les immenses ressources du Dominion? Les Canadiens étaient bien loin de s’imaginer qu’au cours du présent conflit le Canada pourrait devenir l’enjeu le plus convoité de la guerre.

William Lyon Mackenzie King à Radio-Canada, 1940

Considérant, que par son discours du 7 avril 1942 sur le plébiscite, le premier ministre du Canada, l’Honorable Mackenzie King a affirmé ceci : à cause de l’immensité de notre territoire, de la richesse de nos ressources, du petit nombre de ses habitants, notre pays risque d’avoir un plus grand besoin de l’assistance d’autrui que toute autre nation de l’univers.

Considérant que le Canada ne saurait sous les circonstances dépasser l’effort militaire déjà fait volontairement sans mettre en péril sa propre sécurité, privé qu’il serait d’une partie de sa jeunesse, ses meilleurs combattants.

Considérant que le gouvernement actuel, par sa loi de mobilisation pour le service au pays, a tous les pouvoirs nécessaires pour lever tous les hommes requis à la défense du pays et que le plébiscite n’a pour unique objet que de permettre au gouvernement l’envoi de troupes outre-mer.

Considérant qu’il ne s’agit pas d’un vote de confiance envers le premier ministre l’Honorable Mackenzie King, mais d’une indication du peuple sur ce qu’il doit faire ainsi qu’il l’a déclaré lui-même aux Communes dans son discours rapporté dans le Journal des débats, édition française page 946, le 25 février 1942. Afin qu’il n’y ait aucun malentendu possible, je tiens à ajouter ceci, un vote écrasant en faveur du gouvernement ne constituera pas un vote de confiance dans le régime particulier pour la poursuite de la guerre, mais une indication que le peuple accorde à tout le gouvernement les pleins pouvoirs qu’il juge indispensables à toute administration dans les conditions actuelles.

Considérant qu’il importe de répondre à la demande de l’indication de l’Honorable Mackenzie King et, que pour les raisons dessus mentionnées, cette indication doit être non au plébiscite.

Considérant qu’il s’ensuit qu’un non au plébiscite, c’est affermir le premier ministre l’Honorable Mackenzie King dans les engagements pris, il est unanimement (résolu) par la municipalité de Ste-Brigide (d’appuyer cette résolution).

Sans surprise, le plébiscite a reçu l’appui de la plupart des Canadiens anglais, qui ont voté pour à 83 %, mais fut massivement rejeté par les Canadiens français, surtout au Québec. Encore une fois, le conseil municipal de Sainte-Brigide enregistrait un échec dans une démarche auprès du gouvernement d’Ottawa. Il pouvait se consoler en constatant que l’ensemble des Canadiens français était de son avis. Le gouvernement canadien a adopté alors la Loi 80, abrogeant les sections de la Loi sur la mobilisation des ressources nationales qui interdisaient la conscription pour le service outre-mer. Il y eut quelques émeutes à Montréal.

Luc Lewis. Source : Procès-verbaux de la municipalité de Sainte-Brigide. Avril 2022.

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