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134 – Sainte-Brigide et la Deuxième Guerre mondiale (1re partie)

18 mars 2022 par Jarold Dumouchel

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Le 1er septembre 1939 éclate la Deuxième Guerre mondiale. On aurait pu croire que le village de Sainte-Brigide, alors paisible, n’aurait pas sursauté à l’annonce de cette nouvelle. C’était peut-être le cas d’un grand nombre de ses habitants, mais pas celui de leur conseil municipal. En effet, quatre jours après la date fatidique où étaient déclenchées les hostilités qui opposaient les Alliés aux forces de l’Axe, les membres du conseil municipal, lors de leur assemblée du 5 septembre 1939, ont adopté la résolution suivante. « Proposé par le conseiller Floribert Trinque secondé (sic) par Joseph Lemaire et résolu que le conseil municipal appuie la requête présentée le 5 septembre, et que copie de cette résolution soit annexée à la présente requête, laquelle réclame la neutralité du Canada dans la présente guerre. » Cela se passait au temps où J.-A. Brisson était le maire, et Alex Giroux, le secrétaire-trésorier.

Nul n’ignore que cette résolution n’a pas eu un écho favorable auprès du gouvernement fédéral alors dirigé par Mackenzie King : le Canada a tôt fait d’offrir son aide à l’Angleterre avec une volonté inflexible. En effet, une semaine plus tard, soit le 10 septembre, le Canada, de son propre chef, déclarait à son tour la guerre à l’Allemagne.

En 1940, le premier ministre King avait promis de limiter la participation canadienne au conflit : seuls les volontaires iraient combattre. La plupart des Canadiens appuyèrent cette position de King, même s’il devenait de plus en plus évident que la guerre continuerait durant plusieurs années. Les hommes et les femmes s’enrôlaient, mais en nombre insuffisant, pour remplacer les morts d’Europe et d’Extrême-Orient, particulièrement dans l’infanterie et les forces blindées. Pendant ce temps, les conservateurs faisaient pression sur King pour qu’il adoptât la conscription. En avril 1942, King a décidé de faire un plébiscite, qui demandait à la population non pas d’appuyer la conscription immédiate, mais plutôt de permettre au gouvernement de revenir sur sa promesse faite durant l’élection de 1940. La phrase célèbre de King sur cette question, « la conscription si nécessaire, mais pas nécessairement la conscription », reflétait la nature ambiguë du plébiscite.

Encore une fois, les manœuvres politiques d’Ottawa résonnèrent dans les murs du conseil municipal du village, alors paisible, de Sainte-Brigide. C’est du moins la conclusion que l’on peut tirer de la résolution des conseillers résolue le 1er mai 1942 : « Proposé par le conseiller Paul Boulais secondé (sic) par le conseiller Adonias Fontaine et résolu que la présente résolution ici-bas mentionnée soit appuyée par ce conseil.

Considérant (que) par son discours du 1er avril 1942 sur le plébiscite, le premier ministre du Canada, l’Honorable (sic) Mackenzie King, a affirmé ceci : l’engagement dont le gouvernement actuel (veut) d’être libéré ne s’attache pas à un programme politique ordinaire. L’engagement ainsi pris porte formellement sur la conduite de la guerre actuelle, le gouvernement et l’opposition ont pris cet engagement avant comme après l’ouverture des hostilités et aucun parti politique ne s’y est opposé alors, c’est à la lumière de cet engagement que la Chambre actuelle des Communes a été élue. » Cet engagement, on le sait, était de ne pas recourir à la conscription comme moyen de lever des hommes pour le service militaire d’outre-mer.

Luc Lewis. Sources : procès-verbaux de la municipalité de Sainte-Brigide. Mars. 2022.

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